Le mot woke a repris de l’ampleur dans les années 2010 avec Black Lives Matter. Il désignait une conscience critique face aux injustices sociales : racisme, sexisme, LGBTQphobie...
Être woke, c’est être éveillé·e, informé·e, empathique. Bref, pas aveugle à ce qui cloche.
Mais en 2025, être woke ne fait plus trop rêver :
- Dans plusieurs pays (et pas besoin de regarder bien loin 👀), des politiques d’extrême droite accusent le mouvement woke de lavage de cerveau collectif. Résultat : lois anti-trans, campagnes contre l’inclusivité, clashs dans les écoles...
- Des marques, autrefois très fières d’arborer les couleurs de la diversité, ont rangé leurs logos arc-en-ciel : moins de visibilité pendant la Pride, plus de silence gêné. (Coucou le pinkwashing…)
- Et une partie de la population commence à râler : “on est allés trop loin”, “on ne peut plus rire de rien”, “on ne peut même plus faire des sushis sans se faire accuser d’appropriation culturelle.” 🙃